HÉLÈNE RENAUD
BOUCHERS - 1ère période
Le boucher en Nouvelle-France
Au 17e siècle, même si l’Église catholique interdit la consommation de viande sur plus du tiers de l’année, la nourriture animale
est malgré tout un aliment important pour les colons de l’époque.
Tout ce qui concerne l’approvisionnement, l’hygiène et la vente est très réglementé. Le boucher a notamment l’obligation
de vendre sa viande à la halle du marché de la Basse-Ville. De plus, il doit déverser les entrailles des animaux abattus dans le fleuve ;
plus tard, il devra le faire aux limites de la ville.
Dans la plupart des cas, le boucher possède un enclos pour l’entreposage des bêtes. Un boucher bien en vue est même établi
sur la rue Saint-Pierre, au cœur de la Place-Royale à Québec. Il suspend chez lui, dans une pièce qui lui sert de boutique pour la vente,
ses pièces de viande.